LA FORMULE

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Description
Extrait

Livio Labuz et son art

Illustrateur et graphiste de profession, Livio Labuz vit la bande dessinée comme une passion. Occupation salutaire dérivée de ses lectures, le neuvième art égaie son temps libre et lui apporte une certaine satisfaction narcissique. Pourtant, son talent graphique est tel qu'il pourrait en faire une activité professionnelle régulière. Son trait évoque ceux de maîtres tels que Magnus ou John Romita, la construction de la planche est personnelle, moderne, dynamique. Pour nous, éditeurs de chez Tabou et amoureux de belle bande dessinée scandaleuse, c'est un honneur de le publier aujourd'hui. C'est pour vous, lecteurs, une occasion unique de découvrir un auteur au potentiel extraordinaire.

Depuis quand es-tu passionné de bande dessinée, Livio ?

La bédé a toujours été une passion pour moi. Je trouve que la bande dessinée est un moyen de communication exceptionnel, sans doute un peu sous-évalué... en Italie, tout du moins. Je ne me considère pas comme un dessinateur professionnel. Je suis encore à la recherche de mon propre style. Je pense plutôt être un amateur animé par une grande passion. J'ai commencé en dessinant des histoires policières pour des revues de faits divers, secteur dans lequel je travaille depuis plus de quinze ans. Et puis, il y a eu le concours du magazine italien «X Comics» en 2002 et la première publication dans leurs pages.

Le concours de «X Comics» a été ta première expérience concrète ?

Oui, ce fut ma première expérience et aussi l'occasion de m'essayer à un genre que j'ai toujours apprécié...

Qu'est-ce qui t'a poussé à produire des bédés érotiques ?

L'érotisme m'a toujours intéressé. Jetais un lecteur de la première heure du magazine «Blue» (magazine culturel érotique italien aujourd'hui disparu). Dès les premiers numéros, j'ai voulu tenter ma chance, mais je me suis vite rendu compte que ce n'était pas donné. Le dessin érotique est très difficile, d'une part du point de vue narratif, mais aussi du point de vue technique, c'est-à-dire du dessin lui-même ! Il faut connaître l'anatomie à la perfection; une étude permanente ! L'occasion du concours m'a donc donné l'impulsion nécessaire pour m'y mettre sérieusement. Je peux t'avouer que jamais, à l'époque, je n'aurais parié sur ma réussite. Pour moi, la victoire a été une belle surprise.

Quels sont les auteurs qui, selon toi, ont le plus influencé ton style ?

Sans aucun doute, le grand Magnus ! Mais je me suis aussi inspiré de dessinateurs de chez Marvel comme Steve Dilko et John Romita Sr. J'aime beaucoup Baldazzini, qui avec Beba a atteint un niveau étonnant, Von Gotha, surtout pour les histoires, Casotto... En somme, je pourrais en citer plein !

Pour «X Comics», tu as réalisé des histoires en couleurs, mais aussi en noir et blanc. Quelle formule considères-tu comme la plus adaptée à ton trait, et dans laquelle te sens-tu le plus à l'aise ?

Sans hésitation dans le noir et blanc. Avec la couleur, j'ai tendance à me perdre. Le blanc et noir m'oblige à synthétiser, à ne mettre que l'essentiel, à chercher un équilibre entre les masses sombres et claires. Bref, un travail très contraignant mais qui donne de grands résultats.

Tu as aussi réalisé des couvertures pour «X Comics» ? Comment affrontes-tu la réalisation d'une illustration de type pin-up et celle d'une planche de bédé ?

Ce sont deux types de travail profondément différents. J'ai travaillé comme illustrateur pendant des années. Réaliser une illustration de couverture me permet de mettre tout sur un seul sujet, de m'arrêter sur des détails : un drapé, une ombre... J'adore me documenter sur un thème choisi. Par exemple, pour la couverture du «X Comics n° 60», le boléro de la torera m'a pris pas mal de temps, mais cela n'a pas altéré mon plaisir. La réalisation d'une planche de bande dessinée est autre chose. On pourrait en parler pendant des heures. Ce qui est fondamental ici c'est l'action. Le développement qui amène d'une situation à une autre. Le cinéma m'aide beaucoup et j'étudie intensément les classiques du cinéma : Chaplin, Kubrick, Hitchcock, Leone... Étant avant tout graphiste, je me concentre plus sur la composition esthétique que sur le mouvement. La planche doit être avant tout belle à voir, chaque case doit être étudiée de la meilleure des façons. Je suis capable de prendre une semaine pour venir à bout d'une case ! Tu peux donc comprendre qu'avec ces délais, je ne peux pas être seulement dessinateur de bande dessinée. Mais comme je n'ai pas d'impératif de temps, j'aime travailler comme ça.
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Détails du produit
TABOU
9782359540413

Fiche technique

Auteur(s)
Scénariste(s)
Dessinateur(s)
Série
Parution
11/07/11
Dépôt légal
06/2011
Pagination
46
Style de la série
ÉROTIQUE
Éditeur
Thème
PUBLIC AVERTI, ÉROTIQUE